Harry Lee était le plus grand cavalier des batailles du Sud. C'est lui qui a arrêté l'avancée de Cornwallis, mettant fin à la guerre du Sud en 1781. Entre 1781 et 1792, la cavalerie américaine a complètement disparu ne gardant que 80 hommes. Ensuite, sous la menace des Indiens et d'un affrontement imminent avec la France, la cavalerie a été réorganisée par le parlement américain.
C'est en 1869, après l'achèvement du trajet ferroviaire transcontinental que les hostilités contre les Indiens ont connu leur apogée. Avec l'arrivée du train, des milliers de personnes sont venues s'installer dans l'Ouest en traversant les territoires de chasse des Indiens. Ces terres qui étaient peuplées de bisons, étaient la seule ressource des Indiens. Leur survie a été menacée par la destruction massive des bisons.
C'est ainsi que 5000 Américains ont été envoyés à l'Ouest pour se battre contre 200.000 à 300.000 indigènes. Ces chiffres démontrent bien la supériorité technologique dont bénéficiaient ces hommes. Ils illustrent en même temps les rapports cruels qui existaient entre les soldats et les Indiens. Les combats dans l'Ouest étaient cruels, vifs et sanglants. La victoire ne dépendait pas seulement du nombre de troupes, mais aussi des capacités équestres des cavaliers.
La guerre des Indiens
La guerre des Indiens qui a succédé à la guerre du Mexique, a occupé la cavalerie américaine. Deux facteurs étaient à l'origine des affrontements avec les Américains d'origine : la découverte de l'or dans l'Ouest et l'afflux croissant des colonisateurs et des chercheurs d'or vers 1846 ainsi que l'achèvement du trajet ferroviaire transcontinental en 1869. Au début de la guerre, les Indiens attaquaient les forts et les petites colonies. Leurs territoires et leur façon de vivre étaient menacés par la venue massive des immigrés qui se sont installés à l'Ouest et ont occupé les rares terres cultivables.
Jusqu'en 1855, les Etats-Unis ne disposaient que de trois régiments de cavalerie qui devaient contrôler un territoire de 30.000 km² qui s'étendait de l'est du Kansas jusqu'en Californie. La tâche de ces régiments était de protéger les nouvelles colonies et leurs habitants des tribus indiennes hostiles, notamment des Apaches et des Comanches. Cette cavalerie était qualifiée de meilleure cavalerie légère du monde en raison de ses qualités équestres exceptionnelles.
Avant la guerre civile, la plupart des combats avec les Indiens ont eu lieu dans les régions de l'Ouest contre les Navajos, les Lipans, les Kiowas, et les Kickapoos. Vers 1855, les affrontements devenaient si violents que deux nouveaux régiments de cavalerie y ont été envoyés.
La guerre entre le Mexique et l'Amérique
Ce n'est qu'en 1845 que la cavalerie américaine est devenue plus importante. Cette année-là, l'état du Texas était admis dans l'union, ce qui a provoqué une guerre inévitable avec le Mexique.
L'objectif principal de cette guerre était de conquérir les grandes étendues du sud-ouest ainsi que la côte ouest des Etats-Unis. La cavalerie américaine a fait preuve d'une puissance remarquable en parcourant de longues distances pour organiser des frappes rapides et inattendues qui étaient parfois désordonnées. Après le traité Guadeloupe Hidalgo signé en 1848, l'attention des Etats-Unis s'est tournée vers les territoires indiens conquis.
LES GUERRES D'AMERIQUE
La révolution américaine
Bien que George Washington ait été un cavalier averti et un fervent amateur d'équitation, il n'avait pas assez d'expérience pour se servir du cheval en temps de guerre. Les champs de bataille autour de New York et de Philadelphie (1755) étaient des endroits rêvés pour se battre à cheval.
Ce n'est que dans les manœuvres militaires ultérieures que les Américains ont utilisé les chevaux de façon plus intensive. De nombreux récits affirment que si les chevaux avaient été utilisés de façon appropriée pour conquérir New York, l'invasion anglaise aurait pu être arrêtée plus tôt.
Après une série de défaites autour de New York, le parlement américain a autorisé la formation de quatre grands régiments de cavalerie en 1777 avec en tout 279 soldats. Malgré de nombreux défauts, quelques officiers et campagnes militaires sont gravés dans nos mémoires. L'un d'eux était le capitaine Allan McLane de Philadelphie, un des plus grands cavaliers de l'armée américaine. McLane et ses soldats ont démontré leurs tactiques agressives en attaquant des trains et en semant la panique lors de raids désorganisés mais efficaces. Ces stratégies peu orthodoxes sont devenues la norme des cavaleries des Amériques.
http://www.osteopathe-lacharitesurloire.fr/
Site réalisé par : Website-COMMUNICATION
Déclaré sous le numéro SIREN n° 752 069 385 00017
752 069 385 R.C.S Meaux
Copyright www.soncheval.com 2009 - 2016
Reproduction interdite