Cet élevage de chevaux d'armes a connu son apogée vers 1040 après J.-C. Jusqu'à cette période, les armées chinoises disposaient de poneys qui vivaient à l'état sauvage sur les hauts plateaux au nord de la Mongolie. Poussés par la nécessité d'avoir des chevaux d'armes dans une région qui connaissait de plus en plus d'hostilités, les pouvoirs publics ont décrété une loi sur l'élevage. Cette loi imposait que chaque foyer rural devait au moins avoir un cheval. La législation avait un tel succès qu'au bout de cinq ans un cheptel de 30.000 chevaux de cavalerie a pu être formé.
Les Romains ne disposaient pas d'une grande cavalerie. Ils ne possédaient que 3.000 chevaux pour se battre contre Hannibal qui lui, avait 8.000 Barbes montés sans bride et sans rênes avec comme seule aide une cravache. Ce n'est qu'après la défaite de Carthage que la cavalerie romaine s'est développée.
Dans ses Commentaires de la Guerre des Gaules, César a écrit que les 10.000 cavaliers étaient en partie des mercenaires Allemands, Espagnols et Numides. Cette cavalerie ne pouvait rien contre les 40.000 Parthes qui montaient leurs chevaux nicéens avec une muserolle et une simple rêne depuis cinq siècles. Ils étaient les premiers chevaux cuirassés du monde et portaient leur charge avec une aisance exemplaire.
A cette époque, les grandes nations reproduisaient deux types de chevaux d'armes. Le cheval de sang avait plus de tempérament et était plus fin que le cheval de trait qui avait l'avantage d'être plus docile. Bien que les Romains étaient conscients de ces qualités, ils ont cédé à la décadence de leur cavalerie et ont été obligés de faire appel à des mercenaires. C'est ainsi qu'Alaric, le roi des Wisigoths, a su envahir Rome avec la même facilité que les Huns. L'échec de César en traversant la Manche était dû à la rapidité et la souplesse des cavaliers celtes. Sa victoire de 54 avant J.-C. était essentiellement due à la cavalerie gauloise forte de 2000 hommes montés sur des chevaux robustes et lourds de 1,55 m.
GRECS, PERSES, ROMAINS et CHINOIS
Selon Xénophon, les capacités équestres des Grecs ne devaient pas être sous-estimées.
Ses récits sur l'initiation à l'équitation datant de 360 avant J.-C., décrivaient les chevaux de guerre et expliquaient comment juger et acheter un cheval en détaillant minutieusement les allures, l'équilibre, le harnachement, l'acceptation du mors, la flexion et l'application des aides. Ces bases constituent les éléments fondamentaux de l'équitation actuelle.
Vers le 3ème siècle avant J.-C., les Chinois ont constitué une cavalerie forte de 8.000 chevaux pour se battre contre les Huns le long de la Grande Muraille.
Ils utilisaient d'abord de petits poneys mongols qu'ils ont progressivement remplacés par des poneys plus robustes et plus endurants qui étaient élevés par les Nicéens et importés de Samarkand.
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