Récemment, on a découvert qu'en implantant des fibres de carbone dans le tendon endommagé, de nouveaux tissus tendineux se forment le long des fibres de carbone. Etant donné que les nouveaux tissus sont plus résistants et moins sujets à une rechute que les tissus cicatrisés qui se seraient formés sans cette opération, les implants de fibre de carbone ont un très grand avantage sur les méthodes chirurgicales qui ont été appliquées antérieurement pour le traitement des tendons étirés.
D'autres formes thérapeutiques ont également été utilisées pour traiter les lésions tendineuses, y compris la méthode aux ultrasons, l'électromagnétisme et le laser. La tension qui est exercée sur les tendons est souvent diminuée par l'application d'un fer à talon surélevé. Occasionnellement, on prévoit un plâtre autour de la jambe à titre de support. Bien que les symptômes cliniques d'un étirement de tendon soient généralement très apparents, des efforts ont été faits pour détecter les changements précoces du tendon.
Les techniques utilisées pour traiter cette affection, prévoient entre autres l'usage de plaques de mesure de pression (analyse informatique sur la façon dont le cheval pose son pied sur une plaque de mesure de pression au sol), d'appareils ultrasensibles permettant de déceler les moindres variations de température (thermographie) et de scanners à ultrasons.
Qu'est-ce qu'un ligament de contrôle ?
Le ligament de contrôle est un petit ligament qui se prolonge de l'arrière du genou dans l'avant-bras du cheval jusqu'à l'arrière de l'os du canon où il est inséré dans le ligament suspenseur. Le ligament de contrôle s'étire à la suite d'une lésion grave de la jambe qui se manifeste par des enflures de la taille d'une main sous le genou et à l'arrière de l'os du canon.
Etant donné que ce ligament est profond, il est difficile à traiter et la lésion a tendance à réapparaître en cas de repos insuffisant. Sachant que les ligaments ont un faible apport sanguin, ils nécessitent neuf à dix mois de rétablissement et un repos minimal de 12 mois. En cas d'étirement du suspenseur, une enflure permanente peut apparaître et les efforts de l'animal doivent être réduits pour diminuer les chances de récidive.
Que sont les métacarpiens ou métatarsiens rudimentaires?
Ce sont des osselets fins et allongés qui se trouvent à l'intérieur et à l'extérieur des os du canon des quatre membres métacarpiens aux antérieurs, métatarsiens aux postérieurs). Il s'agit de petites formations osseuses qui à l'origine, correspondaient au deuxième et au quatrième doigts qui ont presque disparus au fur et à mesure de l'évolution du cheval. Ils sont reliés à l'os du canon par des ligaments résistants. Un jeune cheval développe souvent une enflure dure à l'extrémité supérieure du métacarpien rudimentaire interne d'un ou des deux antérieurs.
Ce gonflement découle d'une malformation d'un os immature qui cause l'inflammation du tissu osseux supérieur (périostite). Une douleur et une enflure se développent sous le genou et le cheval peut devenir boiteux ou raide. Des formations osseuses (suros) se développent à la suite d'une inflammation qui occasionne une grosseur dure. Pour guérir ce mal, un temps de repos et un traitement au jet d'eau ou aux glaçons s'imposent. En phase précoce, ce traitement peut être suivi par l'administration topique (locale et superficielle) d'un liquide à base de cortisone ajouté à un autre médicament qui peut être absorbé par la peau.
Un sparadrap vésicant léger pour le travail peut également être appliqué au bout de 10 à 14 jours de façon à stimuler l'afflux sanguin et à réduire l'enflure. Cette lésion doit être différenciée d'une fracture du rudimentaire qui peut être occasionnée par des coups et provoquer une callosité plus importante. Une fracture ne peut être constatée que par radiographie et ne guérit qu'au repos. Il arrive que la partie fracturée soit enlevée à l'extrémité du rudimentaire de façon à l'empêcher de frotter contre les fléchisseurs.