Le cheval dans l'art

Les chevaux dans la guerre ou en action ont toujours inspiré les artistes. Les créatures sauvages peintes par les habitants des grottes de Lascaux, datant de plus de 20000 ans, illustrent une sorte d'imploration pour que l'animal reste à portée de leurs lances. En le représentant, ils ont pensé dominer le cheval en captivant son esprit dans la peinture.

Le sort de ces artistes primitifs dépendait de la chasse. C'est pourquoi ils étaient obligés d'observer attentivement le comportement du cheval dont les gestes constituaient un élément vital. C'est pourquoi, les peintures de ces animaux sont très réalistes. Cette faculté artistique ne s'est plus manifestée pendant plusieurs millénaires.

Cette statue a eu une influence telle sur les artistes qu'il était impossible d'envisager une représentation d'un " grand homme " sans cheval. Charles Quint de Titien et Charles 1er de Van Dijck et le bronze de Pierre le Grand par Falconet, toutes ces œuvres accentuent la grandeur de leur sujet représenté sur un cheval. Il est clair que Napoléon voyait la chose de façon plus spirituelle. Son peintre favori était J.-L. David, créateur du romantisme.

L'artiste a représenté son empereur dans diverses situations héroïques dans lesquelles Napoléon donne des ordres sur un cheval qui se cabre. L'œuvre la plus dramatique est sans doute celle qui représente Napoléon traversant les Alpes et où les sabots de l'animal s'enfoncent dans un ciel obscur parsemé d'éclairs. Ses yeux sont grands et ses naseaux dilatés. Le fait que Napoléon reste maître de sa monture et de la situation poignante, se traduit par son assise sûre, son visage grave et son bras étendu.

Lascaux

Charles Quint de Titien

Bronze chinois

LE CHEVAL DANS L'ART

Il est un fait certain qu'un des principaux rôles qu'a joué le cheval dans l'art (plastique, littérature ou cinéma) et dans la vie de l'homme, était celui de serviteur et de compagnon fidèle.

Nous avons du mal à imaginer ce qu'éprouve un cheval qui vit à l'état sauvage. Nous ignorons tout autant ce qu'il a dû ressentir en tirant un char ou en portant un cavalier dans une situation qui le vouait à la mort ou à la mutilation. On a du mal à se représenter un cheval sauvage comme cheval de parade ou comme monture de tel ou tel empereur.

Il était encore moins un animal de dressage dont les figures ont inspiré d'innombrables peintres et écrivains. Le cheval a été dressé pour répondre aux attentes de l'homme. Nous admirons cet équidé pour ses qualités telles que le courage, la loyauté, l'intelligence et l'endurance. C'est grâce à la personnification de ces propriétés que le cheval a été tellement vénéré par les peintres et les poètes.

Toutes ces qualités vont de pair avec la grâce, l'endurance et la force du cheval. C'est pourquoi, nous sommes émus par l'art et la littérature qui traite de cet animal proche du centaure unissant les vertus humaines et animales.

Cette admiration est parfaitement illustrée par " Mounted Emperor ", une école d'arts plastiques qui met l'accent sur la dignité, l'autorité et la personnalité de l'homme à cheval. Le portrait le plus ancien qui illustre cette attitude est celui de Marc Aurèle, un empereur romain du deuxième siècle, dont l'immense statue équestre a été dressée sur la colline du Capitole à Rome.