LE GOUT
Le cheval a un goût et un odorat très développés.
Il est capable de différencier plusieurs sortes d'herbes. Il peut aussi distinguer sa nourriture préférée de celle à laquelle on a ajouté des médicaments. Vu son odorat et son goût développés, il est rare que le cheval avale une plante vénéneuse, sauf si celle-ci est fauchée ou fanée.
Les chevaux choisissent leur nourriture d'abord par l'odorat, puis par le goût. Le bout du nez et les lèvres, couverts de moustaches ultrasensibles, agissent comme des doigts et lui permettent de faire le tri entre ce qu'il veut manger et ce qu'il veut laisser de côté.
Contrairement au chien, au chat et autres animaux, le cheval n'a pas de babines mais des lèvres capables d'attraper très habilement tel brin d'herbe et non tel autre. C'est pourquoi on parle de nez, ou bout du nez et non de museau.
Une fois flairés et analysés, les aliments sont différenciés par le goût : sucré, amer, aigre ou salé. Les chevaux acceptent le goût amer mais l'apprécient peu.
Ils ont ne net penchant pour les sucreries. Il est préférable de ne pas leur donner de sucre en morceaux car cela provoque chez eux comme chez nous des caries. En revanche, les carottes et les pommes sont les bienvenues. Certains chevaux apprécient également les goûts inhabituels et épicés tels que la menthe et le gingembre.
Le goût est un mécanisme de sécurité vital pour le cheval. Il apprend de bonne heure à reconnaître les plantes toxiques. Mais, il faut néanmoins rester vigilant car les chevaux n'étant plus élevés dans la nature, ils ne développent pas toujours cet instinct.
Ne laissez pas votre cheval brouter n'importe quelles plantes. Certaines contiennent du poison mortel.
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