Il existe fort heureusement des méthodes de traitement moins douloureuses que la brûlure. Celles-ci se présentent sous forme de lotions vésicantes actives qui imposent une application quotidienne sur la région affectée. Ces lotions sont généralement utilisées à la couronne du sabot pour stimuler la croissance de la corne. Des formules vésicantes plus actives (vertes ou rouges) sont appliqués sous contrôle vétérinaire pour traiter entre autres les affections de la deuxième phalange ou pour soigner les atteintes des fléchisseurs.
Ces formules doivent être frictionnées vigoureusement sur la plaie après l'avoir nettoyée. Il faut empêcher le cheval de toucher à la région affectée et éviter que la lotion soit au contact de son visage. La réaction provoquée par une lotion vésicante dépend de la durée pendant laquelle elle a été frictionnée, mais aussi de sa concentration et de sa consistance.
Après que l'inflammation initiale ait été apaisée (en l'espace de deux à trois semaines), la durée de guérison dépend de l'irrigation du sang dans la région affectée. En vue de stimuler le flux sanguin, on procède souvent à l'irritation dans la peau affectée.
C'est ce qu'on appelle faire une contre-irritation. Dans le passé, cette méthode était très populaire pour traiter certaines affections équines. Elle consistait à 'brûler' la peau pour obtenir une cloque qui avait pour but de stimuler l'apport sanguin.
Bien qu'actuellement, la brûlure soit de plus en plus rare, les cloques ont démontré leur efficacité dans la diminution des enflures dues à une affection de la deuxième phalange située au-dessus du sabot, à une courbature ou à une atteinte des fléchisseurs.
Le vétérinaire est la personne la mieux placée pour établir un tel diagnostic et doit donc être consulté en premier. Il y a des physiothérapeutes qualifiés spécialisés dans les affections équines dont le professionnalisme et le savoir-faire sont souvent très profitables. Le propriétaire doit donc être particulièrement vigilant en achetant un appareil de physiothérapie. Un tel appareillage peut également être loué en cas d'affection répétée.
Existe-t-il des médecines équines alternatives ?
Tout comme la médecine humaine, la médecine équine a toujours connu une branche 'alternative'. Les traitements à base d'herbes médicinales, l'homéopathie et l'acupuncture équines de plus en plus populaires, expliquent la venue massive d'ostéopathes et de chiropraticiens. On constate d'ailleurs la même évolution dans la médecine humaine. Bien qu'aucune évaluation relative à l'effet des différentes thérapies n'ait pu être faite jusqu'ici, la plupart des affections ont pu être traitées avec succès grâce à ces thérapies alternatives.
En Chine, on pratique l'acuponcture pour anesthésier et pour traiter les chevaux. En Occident, cette méthode thérapeutique est très peu pratiquée, à l'exception de quelques vétérinaires qui l'utilisent pour soigner certaines formes de paralysie. En médecine humaine, les malades se dirigent vers la médecine alternative pour soigner des troubles pour lesquels la médecine traditionnelle n'a pas apporté de résultats satisfaisants. Le mal de dos étant un problème typique, on peut se poser la question : est-il possible de manipuler les os dorsaux d'un cheval qui sont très soudés les uns aux autres ? Bien que l'acuponcture permette d'apaiser ce genre de douleur, le même effet peut être obtenu par une simple pression sur l'endroit douloureux.
Un pansement peut-il accélérer la guérison ? Si oui, quand faut-il l'appliquer ?
Ces procédés ont démontré leur efficacité par le traitement des blessures et la vitesse de guérison remarquable. Ces méthodes ont également connu beaucoup de succès lors du traitement de certaines maladies inflammatoires telles que l'arthrite, les entorses tendineuses et ligamentaires. Tout comme l'électromagnétisme, ce type de traitement est très en vogue, bien que son effet pour des blessures spécifiques reste encore à prouver à long terme.
Avant de pratiquer la physiothérapie, il est essentiel de disposer d'un diagnostic précis sur la cause de la lésion. Bien que les enflures ou les autres signes apparents disparaissent avec ce genre de traitement, il est impossible d'établir un diagnostic précis quant aux chances et à la durée de guérison.
LAZER ET PHYSIOTHERAPIE
(Consultez toujours votre vétérinaire en cas de problème de santé)
Les rayons laser ou la physiothérapie peut-elle guérir ?
La recherche de moyens permettant de pénétrer plus profondément dans les tissus de façon à en réduire l'inflammation, a conduit la pratique vétérinaire équine à utiliser les lasers et la physiothérapie.
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