Reportage Mathilde et Polux

Plus que jamais déterminé à poursuivre son aventure.

Pour réaliser son rêve de créer un spectacle équestre, Mathilde travaille régulièrement avec son cheval tout en ménageant des pauses. « En hiver, lorsque le sol est gelé, il faut faire attention pour que le cheval ne se blesse pas. Il faut aussi lui laisser des moments de repos pour ne pas le dégouter et pour qu’il prenne toujours plaisir a travailler ». Aujourd’hui, elle débute l’apprentissage du pas espagnol. Avec déjà plusieurs prestations a sont actifs, elle est plus que jamais déterminer a poursuivre son aventure. Tout en étudiant par correspondance pour son bac comptabilité elle éduque son cheval ( et d’autres) en espérant en faire son métier.

Relation de confiance

Il faut environ 1ans pour qu’un cheval fasse entièrement confiance à son maitre. Loin de se décourager, la jeune cavalière a redoublé de patience pour effectuer un débourrage dans les règles de l’art. « J’ai débuté la désensibilisation en le brossant puis en en lui apprenant à donner les pieds pour entretenir ses sabots. En même temps, j’ai commencé le travail de longe pour lui apprendre les allures avant de monter d’abord avec une deuxième personne pour le tenir, puis seule. Il a eu un petit coup de speed la 1ere fois que j’ai fait le sac a patate, puis c’est passé ».Peu de temps avant sa rencontre avec Polux, Mathilde avait vu un spectacle équestre au centre de Mosnet qu’elle a fréquenté durant 8 ans. De la lui est venue l’envie de se produire devant un public. Avec Polux, elle a donc débuté une formation pour connaitre d’impressionnantes figures. De la simple révérence aux figures de hautes écoles comme la croupade ou la cabriole, en passant par la jambette, ou la mise a genou. Polux apprend vite. Un avantage mais aussi une responsabilité pour sa cavalière qui doit faire attention car « certaines figures sont des postures de défenses a l’état naturel et il faut aussi apprendre au cheval à ne pas les faire n’importe où et n’importe quand ! »

"Courageux, tétu, un peu lunatique, Polux est finalement un peu comme moi, on est en harmonie"

Passionnée d’équitation, Mathilde Gouilloux a une quinzaine d’année lorsqu’elle achète Polux. Depuis, elle le dresse pour faire du spectacle.

« Un coup de foudre », c’est ainsi que Mathilde Gouilloux résume sa rencontre avec Polux, le cheval qu’elle a sauvé de la boucherie il y a trois ans. Tout commence en mai 2007. Passionnée d’équitation depuis de nombreuses années, Mathilde a alors une quinzaine d’année et elle souhaite acheter un poney. Par une annonce dans le journal elle prend contact avec un vendeur qui lui présente également de chevaux. Dans le pré, elle aperçoit « une jument et deux montures sauvages, tous les trois mal en point, maigres et rongées par les vers ». Contre toute attente l’adolescente a le coup de cœur pour Polux, un mélange de trotteur et d’anglo-arabe, qui arrivera chez elle la veille de son seizième anniversaire. « C’était un lundi, le vendeur nous l’a mis dans le jardin, devant la maison. On est resté quinze jours sans pouvoir l’attraper et j’ai dû appeler mon moniteur d’équitation pour qu’il vienne m’aider, avec trois autres personnes. A cinq, on a réussi à l’installer dans un espace de la taille d’un box, fermé par une clôture électrifiée. J’y suis allée plusieurs fois par jour pour lui donner des granulés et, petit à petit, j’ai pu l’attraper » », se souvient-elle.

REPORTAGE : MATHILDE ET POLUX