Mettre le cheval dans un pré plus spacieux, lui donner du foin, lui procurer de la compagnie ou plus d'exercices, sont des mesures qui peuvent remédier à l'ennui.
On peut également agir de façon préventive en enlevant les objets dans lesquels le cheval enfonce ses dents, de peindre les boiseries avec une peinture dont l'odeur et le goût sont désagréables ou de placer une grille au-dessus de la porte pour éviter qu'il fasse le balancement de l'ours.
Certains tics vicieux sont dus à des troubles psychologiques tels qu'un sevrage traumatique. Un cheval nerveux qui vit à l'écurie manifeste son ennui en faisant les cent pas. Pour y remédier, il suffit de lui procurer de la compagnie.
LE COMPORTEMENT ET LE SENS DU CHEVAL
Quelles habitudes vicieuses un cheval peut-il adopter et pourquoi ?
Presque toutes les habitudes vicieuses de l'écurie sont dues à l'ennui. Etant que son milieu naturel est formé par de grandes étendues, le cheval n'a pas l'habitude d'être enfermé dans une écurie pendant une période prolongée. Il manifeste par conséquent son mécontentement en grattant continuellement le sol ou en bottant contre le mur ou la porte de l'écurie.
L'ennui peut également l'inciter à mordre dans le bois et dans les couvertures ou à faire le balancement de l'ours qui consiste à ce que l'animal se tienne debout avec les jambes avant écartées en balançant sa tête de gauche à droite au-dessus de la portière du box.
Mordre dans la mangeoire ou dans la porte de l'écurie avec les incisives et inhaler de l'air sans mordre en courbant l'encolure, sont des tics vicieux qui peuvent entraîner des troubles digestifs.
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