Destinée à assurer la tranquillité publique et par delà, la sécurité des personnes et des biens. Leurs missions est de sécuriser les usagers par une présence active et dissuasive s'appuyant sur la prévention, la médiation ; mais, aussi, l'application répressive si elle s'avère nécessaire.
Les cavaliers ont l'avantage de par leur position haute d'avoir un champ de vision plus étendu qu'un policier en véhicule ou à pied. Ainsi, dans le cadre de la surveillance générale du domaine public, le cheval est un outil supplémentaire et complémentaire pour la surveillance des environs. Il peut aller là où ne va pas une voiture, dans les broussailles et les routes impraticables. Sur la ville, les policiers interviennent dans les nombreux espaces verts mais, aussi dans les espaces urbains (Centre ville : près des établissements scolaires, Places publiques, Zones piétonnes, Parkings, Quartiers résidentiels, sorties des établissements scolaires...).
L'usage du cheval en milieu urbain se cantonne encore généralement à la surveillance des espaces boisés en périphérie des villes, ou des parcs urbains. Il est vrai que ce moyen a prouvé son efficacité pour bouter hors des fourrés la prostitution, la vente de drogues et la faune délinquante qui inventorie le produit des derniers vols à l'arrachée. Cette efficacité est due, pour une bonne part, au cheval dont la stature impressionne les délinquants tout en se jouant de nombreux obstacles naturels et artificiels, en raison de ses capacités physiques qui lui permettent de se déplacer rapidement là où l'homme et la voiture sont handicapés, le tout dans le respect de la nature. La difficulté de recruter des policiers municipaux cavaliers, repousse souvent à plus tard la création d'une brigade équestre, et pourtant comme en milieu rural, l'usage de chevaux en ville. a permis de vérifier qu'il est un moyen d'ouvrir le dialogue avec la population. de faire naître en elle un regain d'intérêt pour la police. via la médiation naturelle et mystérieuse de l'animal.
Le processus est immuable les promeneurs adultes et enfants, croises par la patrouille équestre s'approchent, demandent à caresser le chanfrein ou l'encolure, tendent une main hésitante, puis affectueuse. Viennent ensuite les paroles amicales adressées à la monture, le tutoiement qui s'instaure avec elle, et alors seulement, le promeneur solitaire, l'enfant des quartiers ou le lycéen, lève la tête vers le cavalier pour le questionner sur le nom du cheval, son âge, le lieu où il dort. Et le cavalier-policier de répondre, en contre-plongée du haut de sa monture, à ces gens qui sans le cheval n'auraient pas eu matière à l'aborder.Ce constat conduit quelques policiers à guider leur équipage vers les centre-villes, les zones piétonnes, et parfois même au coeur des quartiers sensibles. Et s'il est encore trop tôt pour établir un bilan de ce type d'initiatives, elles apparaissent d'ores et déjà comme des actions complémentaires aux autres modes opératoires des polices municipales.
UN METIER PAS COMME LES AUTRES :
Comment fonctionne une brigade équestre ?
En cette époque où la voiture, la moto, sont rois, le cheval a su garder dans notre société, une place marginale certes, mais une place de choix, grâce à la convivialité qu'il dégage.
Cette place, il l'occupe toujours au sein des forces de police, et notamment de police municipale où il reste un auxiliaire dévoué et efficace.
Prisé autrefois pour sa rapidité et son endurance, il l'est aujourd'hui pour ses qualités écologiques et sa capacité à servir de médiateur entre le policier et l'administré. Les brigades équestres, encore peu nombreuses aujourd'hui, ont un bel avenir devant elles en milieu rural, comme en milieu urbain d'ailleurs.
Les chevaux entrent dans la cité :
C'est l'est de la France qui a remis au goût du jour l'utilisation courante à grande échelle des chevaux au sein de la police, avec la création des brigades vertes.
Cet environnement bucolique ne doit pas être étranger au choix du cheval comme partenaire privilégié du garde champêtre ou du policier municipal. Pour atteindre efficacement l'objectif principal qui leur est assigné la protection du site, les agents bien évidemment, ont tout intérêt à être en phase avec la nature! Et quel meilleur moyen de capter l'attention des jeunes et moins jeunes contrevenants, que de présenter le cheval comme interlocuteur privilégié ?
REPORTAGE : LA POLICE MONTEE
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