L'entraînement suppose une progression lente. Après une formation de base, le cheval apprend à négocier les différents obstacles auxquels il devra faire face pendant la compétition, des obstacles les plus bas aux plus hauts. Le cheval doit apprendre à basculer, c'est-à-dire à courber sa tête, son encolure et son dos lorsqu'il franchit l'obstacle.
Il faut ensuite adopter l'allure de base pour surmonter des défauts tels que : le ralentissement avant le saut et le décollage trop rapproché. Le cavalier doit également être en mesure de sauter sous un angle, de prendre de la vitesse et de négocier des virages courts qui sont des éléments essentiels dans des épreuves contre la montre.
Avant la compétition, une période d'échauffement est essentielle. Le travail qui suit varie selon le tempérament du cheval. C'est ainsi qu'un cheval paresseux doit être stimulé et qu'un cheval nerveux doit être calmé.
Les cavaliers de haut niveau adoptent tous un style différent en raison de l'influence de la formation et la tradition nationale. Les Allemands avec leur monture forte et puissante, leur style dominant et leur formation mettant l'accent sur le dressage et l'entraînement au plat, sont actuellement les meilleurs cavaliers de jumping du monde et le resteront encore longtemps.
D'autres grands pays de jumping sont : les Etats-Unis, l'Italie et l'Angleterre avec l'Australie, le Canada, la Belgique, la France et l'Irlande.
JUMPING
Les règlements des événements équestres sont établis par la Fédération Equestre Internationale (FEI) et sont revus chaque année. Il en est de même pour le jumping, qui date de la seconde moitié du 19ème siècle et qui est devenu un des sports équestres les plus populaires du monde.
Le jumping prévoit quatre épreuves. Durant la première, les concurrents sont pénalisés de quatre points s'ils " cassent du bois " (renverser un obstacle), de huit points en cas de chute. La première désobéissance leur coûtera trois points de pénalisation, la seconde impliquera six points de pénalité, tandis que la troisième conduira à l'élimination. En cas d'égalité, on procède à un barrage contre la montre. Les trois autres épreuves sont aussi chronométrées. C'est ainsi que dans les deux premières manches, les fautes sont sanctionnées par des pénalités de temps et que dans la troisième, on ne tient compte que du temps imparti.
La plupart des compétitions internationales se basent sur le premier marquage de points. Le concours le plus difficile est le Grand Prix des Nations. Les obstacles sont au nombre de 13 ou de 14. L'obstacle le plus haut a 1,60 m de hauteur, tandis que le plus bas a 1,30 m. Chaque équipe est composée de quatre cavaliers dont chacun fait deux fois le parcours. Les trois meilleurs temps compteront pour le classement final.
Les obstacles droits ou verticaux, doivent répondre aux normes de la FEI. Parmi les obstacles verticaux on distingue : la palanque, le mur, la stationata et la haie barrée. Les obstacles droits comprennent la barre de Spa, l'oxer et le double oxer et incluent également la haie rivière de 3 à 5 mètres de long.
Le créateur du parcours doit respecter les limites fixées par la FEI, il peut toutefois y apporter des variations. En projetant un parcours, il doit tenir compte du niveau des concurrents, de la longueur de la piste et du nombre d'obstacles. Il procède ensuite au tracé des obstacles. Il peut tester les capacités des cavaliers en changeant la distance entre les obstacles et en obligeant le cheval à changer son allure naturelle. La dernière phase consiste à choisir les obstacles. On alterne généralement les obstacles droits et verticaux avec un degré de difficulté croissant après avoir installé quelques obstacles faciles pour mettre le cheval à l'aise.
La préparation du cheval et du cavalier est essentielle. Avant le concours, le cavalier procède d'abord à la reconnaissance du parcours à pied, se familiarise avec la piste, compte les pas entre chaque obstacle et détermine la difficulté des sauts combinés. Cette préparation est tout aussi importante que l'épreuve proprement dite. L'emplacement des obstacles est essentiel pour assurer un parcours rythmé. Le cheval doit être bien entraîné et obéissant de sorte que le cavalier puisse rallonger ou raccourcir la foulé tout en exerçant des impulsions.
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