Les articulations de la jambe postérieure, du jarret et du grasset sont actionnées simultanément sous l'effet des muscles et des ligaments qui sont reliés des deux côtés de la jambe. Cette synchronisation articulaire permet également d'amortir les chocs.
 
L'anatomie du membre postérieure permet à l'animal de s'enfuir au galop en cas de danger et de 'dormir' ou de se reposer en restant debout.
 
Contrairement à l'homme et à la plupart des animaux domestiques qui n'ont qu'un ligament qui va de la rotule au genou, le cheval compte trois ligaments dans l'articulation du grasset. C'est ainsi que l'animal est en mesure de 'bloquer' l'articulation du grasset en contractant les muscles des cuisses ce qui lui permet de décontracter ses muscles et de se reposer en restant debout.
Les chocs constituent le plus grand problème des mouvements rapides sur sol dur. L'anatomie équine prévoit de multiples astuces pour éviter ce problème. La plus grande force de propulsion est fournie par les masses musculaires postérieures. La plus grande partie du poids et des chocs se concentrent donc dans les antérieurs. Les omoplates d'un équidé sont reliées à la poitrine par des muscles ; les principaux chocs de la poitrine sont donc absorbés par les ligaments et les tendons des membres antérieurs. 
 
En observant un cheval au ralenti lorsqu'il saute, on ne peut ressentir que de l'admiration pour un mouvement aussi gracieux. Au saut, l'articulation du boulet se détend, descend jusqu'au sol, se tend à nouveau et remonte en absorbant les chocs. Le cheval est capable d'un tel mouvement grâce à ses ligaments et à ses tendons. La flexion est obtenue par le ligament suspenseur qui longe l'arrière du canon avant de s'insérer dans les deux petits os sésamoïdes situés derrière le boulet. Le ligament qui soutient l'articulation du boulet en mouvement, se ramifie à l'arrière et à l'avant du paturon.
Une analyse des tissus musculaires équins a démontré que, comme chez la plupart des animaux, il existe différents types de fibres musculaires. Certaines de ces fibres dites 'rapides' sont responsables du fonctionnement musculaire en l'absence d'oxygène, par exemple, lors d'une fuite. D'autres fibres dites 'lentes' se chargent des mouvements lents, répétés et prolongés qui exigent un apport d'oxygène important, par exemple dans les courses d'endurance ou lors d'exercices permanents. Pour chaque cheval, la proportion relative d'une fibre musculaire par rapport à une autre est fixée par voie héréditaire.
 
C'est ainsi que parmi les chevaux de course, les sprinters ont davantage de fibres rapides et les coureurs d'endurance ont plus de fibres lentes. En se contractant en l'absence d'oxygène, les muscles produisent de l'acide lactique. L'accumulation de cette substance chimique est une des causes principales de la fatigue musculaire. Entraîner un cheval et faire en sorte qu'il soit en bonne condition physique, suppose d'une part, le développement de l'efficacité et de la capacité des différentes fibres musculaires et d'autre part, la maîtrise de l'accumulation de l'acide lactique.
 
Des schémas d'exercice permettent d'adapter les différentes fibres musculaires aux multiples efforts ou compétitions.
ANATOMIE
 
Comment le corps du cheval s'adapte-t-il à la vitesse et à l'endurance ?
 
Deux facteurs de survie ont influencé l'évolution du système locomoteur du cheval, à savoir : la fuite en cas de danger et la recherche de nourriture. Si les chevaux sont capables de se déplacer à une grande vitesse c'est grâce à leurs longues jambes et à leur doigt unique exigeant une extension plus faible. La sole concave et la fourchette du sabot permettent au cheval d'avoir une  adhérence parfaite sur le sol.
 
Sa tête et son corps fuselés lui procurent des propriétés aérodynamiques remarquables. Etant donné que les muscles locomoteurs se trouvent dans la partie supérieure des jambes, la charge des membres articulés est réduite. Les muscles actionnent les membres articulés grâce à un système tendineux très ingénieux.
 
Contrairement à d'autres animaux rapides tels que le lévrier et le léopard, le dos du cheval reste pratiquement immobile. On remarque toutefois une très grand souplesse, caractéristique très appréciée par le cavalier. Chez les chevaux plus âgés, il arrive souvent que les vertèbres se soudent, ce qui provoque une diminution de la flexibilité. Ces chevaux ne conviennent pas aux sports hippiques
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